La saturation des cimetières, l’anticipation des maires
La population française continue de vieillir : en 2020, les personnes âgées de 65 ans ou plus représentaient 20,5 % de la population selon l’INSEE, un taux qui a progressé de 4,7 points en 20 ans. En 2070, ce taux pourrait atteindre 28,7 %. Face à ce vieillissement, les communes font face à un problème majeur : la saturation des cimetières. Pour y remédier, plusieurs solutions existent, certaines plus facilement envisageables que d’autres. Stradal Funéraire fait le point.
Quelles solutions face à la saturation des cimetières ?
Face au manque de places disponibles dans les cimetières, les communes ont la responsabilité de s’organiser et de trouver des solutions adaptées. En effet, c’est le maire qui doit s’occuper de la gestion du cimetière. Celui-ci doit obligatoirement être en mesure de pouvoir proposer un emplacement à toute personne domiciliée dans la commune ou qui y possède une concession familiale. Il est donc primordial d’anticiper les solutions.
La première et la plus évidente, reste celle d’agrandir ou de créer de nouveaux cimetières. Malheureusement, cette solution est très coûteuse, et souvent difficile à mettre en place du fait du manque d’espace, notamment dans les zones urbanisées. De plus, l’implantation d’un nouveau cimetière est soumise à̀ l’autorisation délivrée par la préfecture et à l’avis de la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales et peut parfois mettre plusieurs années avant de se concrétiser.
La seconde option qu’ont les maires pour faire face à la saturation des cimetières est de reprendre des concessions arrivées à expiration pour ensuite les réattribuer. Cette reprise de concession n’est possible que lorsque le contrat est arrivé à terme et n’est pas reconduit. La procédure est longue, c’est pourquoi certaines communes anticipent en n’attribuant plus de concessions perpétuelles, seulement des concessions à durée déterminée.
L’ossuaire, élément indispensable dans le cadre de la saturation des cimetières
Dans le cas d’une reprise de concession, les restes des défunts exhumés sont transférés dans l’ossuaire, leur sépulture ultime s’ils étaient opposés à la crémation. Celui-ci peut se matérialiser sous la forme d’un monument enterré ou bien hors-sol. Disposé dans le cimetière, il est sous la responsabilité de la commune. L’ossuaire est un équipement obligatoire dont l’emplacement est affecté à perpétuité.
Il est primordial de bien choisir les dimensions de l’ossuaire et de calculer correctement son volume. En effet, face à la saturation des cimetières, des campagnes de reprises sont lancées et les ossuaires peuvent être rapidement saturés. Il est donc important d’anticiper son volume pour plusieurs décennies.
Si vous avez des doutes ou que vous ne savez pas vers quel type d’ossuaire vous tourner, vous pouvez vous appuyer sur l’expertise de Stradal Funéraire. Fabricant industriel français de solutions en béton préfabriquées, nous mettons notre savoir-faire au service des collectivités et des professionnels du funéraire.
Nous pouvons vous proposer une large gamme d’ossuaires équipée sur demande (avec des options possibles) et vous aiguiller sur le modèle à choisir en fonction de vos besoins.
Anticiper en devançant les besoins des familles
Si la reprise de concession est une solution pour éviter la saturation des cimetières, les mairies doivent avant tout anticiper les besoins d’accueil plusieurs années auparavant. Pour ce faire, elles peuvent s’appuyer sur des estimations de décès dans les années à venir et suivre les tendances.
Aujourd’hui, le choix des familles se porte de plus en plus sur la crémation (40% des décès en 2020 contre 10% en 1994). Il paraît donc judicieux de construire des espaces cinéraires importants avec l’installation de columbariums et de cavurnes en béton pour anticiper la croissance de cette tendance.
Pour tous renseignements sur des équipements cinéraires, vous pouvez contacter nos experts de Stradal Funéraire.